Le cancer est la 2ème cause de mortalité dans le monde

Essentiellement dû à l’augmentation de la population, son âge, les comportements à risque (tabac, alcool, rayons UV), nos modes de vie et notre environnement, un grand nombre de cancer pourrait être évité. La prévention et le dépistage précoce sont donc des enjeux majeurs.

Des millions de personnes concernées

Le cancer constitue la deuxième cause de décès dans le monde et a fait 8,8 millions de morts en 2015 (source : OMS). Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer.
En France, selon le dernier rapport Les cancers en France (cliquez ici pour le télécharger) :
– La prévalence des cancers est en augmentation et touche en 2017 3,8 millions de personnes (1 844 277 hommes, 1 991 651 femmes).
– Le nombre de nouveaux cas est estimé à 382 000 (204 600 chez les hommes, 177 400 chez les femmes).
– Le taux de mortalité baisse et le nombre de décès est estimé à 157 400.
– Environ 3 millions de personnes ont survécu à un cancer.
– Environ 43 000 patients sont inclus dans des essais cliniques.
– Chez l’homme, le cancer de la prostate est de loin le plus fréquent (50 430 nouveaux cas estimés en 2015), devant le cancer du poumon et le cancer colorectal (respectivement 31 231 et 23 216 nouveaux cas estimés en 2018). En termes de mortalité, le cancer du poumon se situe au premier rang chez l’homme (22 761 décès en 2018), devant le cancer colorectal (9 209 décès) et le cancer de la prostate (8 115 décès).
– Chez la femme, le cancer du sein est en tête (58 459 cas estimés en 2018), devant le cancer colorectal (20 120 cas) et le cancer du poumon (15 132 cas). Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer (12 146 décès), devant le cancer du poumon (10 356 décès) et le cancer colorectal (7 908 décès).


Source : Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018 disponible sur le site Onco-Occitanie en cliquant ici.

Focus sur l’Occitanie

Quelques données chiffrées issues de l’étude collaborative du Réseau français des registres des cancers (réseau Francim), du Service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices Civils de Lyon (HCL), de Santé publique France, de l’Institut National du Cancer, dans le cadre du programme de travail partenarial relatif à la surveillance et à l’observation épidémiologiques des cancers.


Source : Estimations régionales et départementales d’incidence et de mortalité par cancers en France,2007-2016 disponible sur le site onco-occitanie en cliquant ici.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des données «Estimations régionales et départementales d’incidence et de mortalité par cancers en France, 2007-2016 » sur le site Onco’Occitanie en cliquant ici.

Prévention et dépistage précoce : des enjeux majeurs

On estime qu’environ 41 % des nouveaux cas pourraient être évités en agissant notamment sur les principaux facteurs de risques comportementaux et environnementaux : tabac, alcool, alimentation, surpoids et obésité, expositions professionnelles et rayons UV.
Le diagnostic précoce augmente quant à lui les chances de guérison et est donc une priorité aujourd’hui.

Les enjeux en termes de prévention sont donc importants : réduction du tabagisme et de consommation d’alcool, actions sur le surpoids, l’obésité, les risques environnementaux, diagnostic précoce…

Une maladie qui laisse des traces physiques mais aussi socio-professionnelles

Plus de 3 millions de personnes en France vivent aujourd’hui avec un cancer ou en ont guéri.
Les perspectives de guérison et de survie à long terme évoluent très favorablement pour nombre de cancers, mais selon le rapport de Juin 2018 de l’enquête VICAM 5 (cliquez ici pour le télécharger) la maladie demeure une épreuve difficile pour les personnes touchées et trop souvent, synonyme de ruptures dans la vie sociale et professionnelle.
Dans cette étude 3/5 personnes déclarent avoir conservé des séquelles cinq ans après leur diagnostic, 26,3 % des personnes ont vu leurs revenus baisser, 20 % des personnes en emploi au moment du diagnostic ne travaillent plus cinq ans après.
Il est donc essentiel au-delà de la prise en charge thérapeutique, d’accompagner les personnes concernées par le cancer y compris dans une dimension psycho-socio-professionnelle.